Après nous être arrêtés assez longuement sur la nature de la raison comme faculté spécifiquement humaine au sommet de la connaissance, il nous faut examiner la deuxième puissance qui nous distingue des autres vivants : la volonté, qui donne l’impulsion pour agir. Mais la volonté est-elle autonome, et si oui, dans quelle mesure ? N’est-elle pas plutôt l’esclave de l’intelligence… ou des passions ? Et si ce n’est pas le cas, mais qu’elle est « libre », qu’est-ce que cela signifie ? Comment, autrement dit, comprendre la liberté d’une faculté essentiellement aveugle ?