Le mal dans le monde et, d’abord, dans notre propre vie : son origine, la manière dont il se répand, se fortifie, s’invétère et, heureusement ! se guérit. L’homme aux prises avec la question du mal chez saint Augustin se prolongera, dans la perspective d’une rencontre avec la pensée orientale, par une exploration de cette même question du mal chez Xunzi, l’un des plus remarquables penseurs de l’antique tradition confucianiste en Chine. Les divergences de vues entre les deux hommes ne seront pas moins suggestives que les points où ils se rencontrent, et contribueront, je l’espère, à mieux faire connaître chacun d’eux d’après ce qui les rapproche comme aussi d’après ce qui les sépare.